Première journée dans le salar d’Uyuni

27 septembre 2006

Nous sommes tous à 10h devant l’agence de voyage mais visiblement eux ne sont pas tout à fait prêts… On ne sait pas trop pourquoi d’ailleurs puisque les jeeps sont là, mais il manque d’abord la nourriture et après, ça traîne encore pas mal. Bref, il est presque 11h30 quand on décolle enfin.
Nous avons 2 jeeps pour notre groupe de 8, plus un couple de japonais. 1er arrêt au cimetière des trains, à 15 minutes d’Uyuni. Il s’agit de vieux trains qui roulaient entre le Chili et la Bolivie. Le temps de prendre quelques photos et nous repartons.

Puis nous pénétrons sur le salar de Uyuni. Perché à 3600 mètres d’altitude, et d’une superficie de plus de 12 000 km2, il s’agit du plus grand réservoir de sel du monde.
A l’origine, il y a 30 000 ans, le lac Minchin recouvrait cette partie de l’Altiplano. Puis les eaux s’évaporent, laissant place au salar de Uyuni et de Coipasa. Il reste 10 milliards de tonnes de sel dans le salar de Uyuni.

Nous nous arrêtons à Colchani, petit village ou les campesinos l’extraient avec des pics et des pelles, puis les rassemblent en petits monticules coniques. La production annuelle en sel de Calchani est d’environ 20 000 tonnes (dont 18 000 pour la consommation humaine).
 Elle est vendue à des raffineurs pour la grande majorité et l’autre partie est échangée contre de la laine, de la viande et de la graisse dans les villages de environs.     

Pour le déjeuner, on s’arrête dans un hôtel-restaurant entièrement construit avec des blocs de sels très compacts. La table et les chaises sont en sel, ça fait une drôle d’impression !
D’autant que lorsque l’on regarde par la fenêtre, on aperçoit le salon s’étendant à l’infini, blanc comme de la neige. Finalement, on pourrait se croire dans un chalet à la montagne !
Déjeuner excellent et animé avec notre groupe de francophones.

Nous profitons d’une pause pour faire quelques photos rigolotes de nous dans le salar, à plat ventre, sur le dos, en équilibre sur un pied…d’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls, tout le monde fait de même !

Puis nous repartons en direction du village de Jiriri, au pied du volcan Tunupa qui culmine à 5400 mètres, en plein milieu du salar. D’un coup, le chauffeur s’arrête et descend du véhicule. Nous avons crevé ! Pas de panique, nous avons une roue de secours et le chauffeur la change en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Visiblement, c’est chose courante ici !

Nous arrivons à Jiriri en fin d’après-midi dans une guesthouse rudimentaire mais propre. Nous partageons une chambre avec Valérie et Marc, le couple de suisses très sympas.
Petit apéro bien sympathique avec notre groupe. Le soir, ambiance animée autour du dîner copieux.

Olivier, le suisse, nous apprend quelques expressions de chez lui et déclenche l’hilarité générale avec son « c’est pas tété » ! (Ce n’est pas terrible!)

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