Nous avons décide de visiter La Paz aujourd’hui, une des capitale les plus hautes du monde. Heureusement pour nous, car les rues montent et descendent sans cesse, nous sommes déjà habitués à l’altitude après 8 semaines passées entre le Pérou et l’Equateur.
Des le début, nous avons un mauvais feeling avec cette ville : trop de monde, trop de circulation, trop de bruits et nettement moins de charme que les villes coloniales du Pérou. Alors forcément, on a du mal à se motiver….
Notre hôtel étant situé dans le quartier « touristique » vers la rue Saganaga et la rue Linares, nous débutons par la très proche Plaza San Francisco avec l’église de même nom. Ouais, bof…
Nous poursuivons avec le curieux marché de la Sorcellerie qui comporte des stands pour le moins curieux : fœtus desséchés de lama, assiettes d’herbes colorées, graines ou morceaux de diverses bestioles… il s’agit de remèdes traditionnels destinés à supplier les divers esprits des croyances Aymara.
Dans tout le quartier, il y a des échoppes à « touristes » parfaites pour les emplettes avec lainages en lama ou alpaga de toutes les couleurs. Impossible de résister ! On revient les sacs blindés.
Vincent en profite pour se faire couper les cheveux, il était temps depuis l’Asie !
L’après-midi, on se motive pour se rendre à la Plaza Murillo, la place principale où se tiennent aussi la cathédrale et la palais résidentiel, et au centre une statue d’un président bolivien qui fut, en 1946, emmène de force hors du palais et pendu sur la place à un lampadaire.
Ca fait froid dans le dos ! N’empêche que la place, avec ses innombrables pigeons nourris par les passants, ses vendeurs de glace ou de gélatine, et les jolies couleurs pastel des bâtiments qui l’encadrent, est ce que nous avons vu de plus beau aujourd’hui.
Le soir, nous retrouvons avec beaucoup de joie Christophe et Dorothée, les 2 voyageurs français rencontres au Pérou et que nous voyons depuis plus de 2 semaines, et allons dîner avec eux et Olivier. Ils reviennent tout juste de 2 jours de trek pour monter le sommet du Huana Potosi, qui culmine tout de même à 6090 m !
Félicitations à eux qui ont un sacré courage et une volonté de fer ! Ils nous racontent leurs aventures autour d’un repas animé. Et même lorsque le restaurant nous met dehors parce qu’il ferme, nous continuons la discussion dehors. Nous retardons le plus possible le moment de se séparer car nous savons que c’est la dernière occasion du voyage de se voir (nous espérons qu’il y aura d’autres occasions à leur retour en France dans…11 mois !). Dorothée et Christophe, bon voyage a vous deux, profitez bien, nous suivrons vos aventures sur votre site !
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