Trek à 5000 sur le volcan Chimborazo

7 août 2006

Les dieux sont avec nous : il fait un temps magnifique ! le taxi vient nous chercher en ronchonnant car nous n´avons pas voulu céder sur le prix : c´est 30 dollars et pas un sou de plus. Ce qui nous semble déjà une coquette somme pour quelques heures de travail.

Sur la route, nous apercevons le Chimborazo, le plus haut volcan d´Equateur avec ses 6300 mètres ! mais pas de danger, c´est un volcan éteint.

Il apparaît noir de loin, avec au sommet de beaux glaciers. Le taxi nous dépose au 1er refuge et nous nous mettons à grimper. Des la début, on sent les 4800 mètres et le manque d´oxygène…à chaque pas, je suis toute essoufflée, c´est dur !

Les garçons avancent un peu plus vite et Caroline et moi progressons plus lentement en papotant. Pas question de trop en faire à cette altitude, il ne faudrait pas avoir le mal des montagnes.

Le paysage est hallucinant, complètement lunaire. Il n´y a rien que de la caillasse et du sable noir. Pas un brin d´herbe, pas un buisson, c´est le no man´s land ici.
Nous sommes contents de nous être bien couvert car il fait froid à cette altitude et le vent souffle pas mal. La vue sur le volcan dont la pointe apparaît rougie, ainsi que les glaciers qui recouvrent le sommet…
Tout cela est magnifique.

Nous arrivons au 2eme refuge à 5000 mètres (la classe !) en un peu moins d´une heure. Un bon pique-nique là haut pour se remettre d´aplomb, rien de tel ! On rigole bien avec les 2 suisses.
Avant de redescendre, on ne peut résister à la tentation de se faire mettre un tampon dans le passeport, délivré au niveau du 2eme refuge. Il y a écrit : Chimborazo, Equateur, refuge à 5000 mètres. 
Ca fait un peu touriste, mais ça nous fait trop plaisir !

On redescend d´une traite (c´est quand même plus facile dans ce sens la !). Juste avant d´atteindre le 1er refuge, il y a pleins de petites plaques avec es noms des personnes décédées sur le Chimborazo. Les gens sont de toutes les nationalités, et de tous les âges. 
Ca fait froid dans le dos !
C´est sur qu´un accident à cette altitude, ça ne pardonne pas.

Sur le chemin de retour, nous sommes tous épuisés. Sûrement l´effort fourni à cette altitude qui nous a pris toute notre énergie !

A la guesthouse, nous récupérons nos gros sacs, faisons nos adieux à Caroline et Philippe et filons a la gare routière attraper un bus à 15h30 pour Cuenca.

Dans le bus, nos voisins de derrière sont 2 jeunes français et forcément, nous entamons la conversation. Ils ont 15 jours de vacances en Equateur. Nous sommes surpris. Cela fait bien longtemps que nous ne rencontrons que des voyageurs longue durée.

C´est incroyable le nombre de touristes en Equateur, on ne s´en serait jamais doute. Et ce sont les français en très grande majorité. On en a jamais vu autant depuis le début de note voyage…

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