Visite d’Otavalo et de son marché

29 juillet 2006

Aujourd’hui, c´est le grand jour de marché à Otavalo, le marché le plus connu d´Equateur. Tous les indiens Otavalo des environs viennent y vendre leur artisanat.  On trouve beaucoup de pulls colorés, bonnets, gants et châles en laine tricotés, des sacs en laine, des tapis très colorés, des bijoux, des masques en pierre… sans oublier les fameux chapeaux panama, une des grandes spécialités de l´Equateur.

Les indiens en portent presque tous, les femmes comme les hommes, et même quelquefois les enfants. Le chapeau fait partie intégrante du costume traditionnel. 

Les femmes portent une longue jupe foncée en laine, ouverte sur le côté sur un tissu blanc, un haut blanc en coton aux manches bouffantes et poignets en dentelle, avec des broderies de couleur au niveau du col, et un collier en perle dorées avec plusieurs rangs descendants.  Les hommes sont en pantalon et chemise blancs et portent par dessus un poncho de couleur foncée. C´est superbe ! Le marche artisanal est immense. Le noyau central se trouve sur la Plaza de Los Ponchos, la place principale, et s´étend sur toutes les rues adjacentes. On a décidé de ne pas trop acheter pour ne pas se charger mais difficile de résister…

Finalement, on repart avec pas mal de bijoux (mea culpa…) et un superbe masque en pierre, plus quelques articles tricotés en laine…on a essaye de limiter les dégâts ! Les prix demandés par les indiens ne nous semblent pas excessifs mais on marchande quand même, par principe, et ça marche dans la grande majorité des cas.  Ce qui nous étonne, c´est que, au contraire de l´Asie, c´est à nous d´initier le marchandage et encore, on a l´impression que les indiens n´en ont pas vraiment l´habitude. Le soir, nous retrouvons la bande de joyeux lurons d´hier et allons tous diner au restau.  On passe une super soirée. Inne, la norvégienne, habite en France depuis 7 ans, dont 4 à Marseille, et parle non seulement très bien français, mais en plus avec des expressions marseillaises. A chaque fois qu´elle dit « peuchère ! », on n´en peut plus tellement on rigole !
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