Croisière sur la rivière Loboc puis départ pour l’île de Siquijor

Philippines - 25 novembre 2005

Apres un excellent porridge au yaourt (miam!), on prend un bateau pour une croisière de 2h sur la rivière Loboc, nous menant des chutes d’eau, à une source naturelle et à l’embouchure de la mer.

La rivière a une drôle de couleur verte, presque émeraude. Ici et là, on voit quelques bateaux de pêcheurs, des maisons sur pilotis au bord de la rivière, bordée de cocotiers ou même d’acacias géants. C’est très reposant.
Le bateau nous dépose a Loboc ou on attrape une jeepney, sans difficulté, direction Tagbilaran.

A 13h, nous sommes au port au guichet de Palaccio Shipping, ou on apprend avec consternation que la vente de billet ne se fait pas avant 15h… on remplit un petit papier avec nos noms et notre destination. Que faire? Attendre 15h? Faire l’aller-retour pour le centre-ville? La moutarde me monte au nez. Quelle difficulté pour prendre ce bateau!
Vincent me rappelle que nous sommes en Asie, que rien ne sert de s’énerver comme ça, qu’il faut prendre les choses comme elles viennent. Le guichetier a d’ailleurs l’air surpris de ma réaction. Je me calme. Soit. Nous attendrons au port.

A 15h, il y a du monde devant le guichet. C’est un peu le bordel. On ne sait pas comment se passe la vente des billets. Ils ont l’air d’appeler les noms sur les petites papiers remplis précédemment. Au bout de 40 minutes, on entend un “voisine”. Vite, c’est a notre tour. On prend nos billets, soulagés d’avoir eu une place.
Retour en ville où on fait quelques courses pour le repas du soir puis a l’hôtel Nisa Inn Traveller où on avait laissé nos gros sacs la veille. On fait la connaissance de la patronne, qu’on avait pas encore rencontré et qui est charmante, on patiente sur la terrasse en préparant nos sandwich au fromage. Oui, du fromage! On en pouvait plus depuis 5 semaines qu’on en avait pas mangé. Alors on a commis une petite folie: 200 pesos la boule d’édam, ce qui est assez cher par rapport au cout de la vie mais tant pis!
Sur la terrasse de l’hôtel, il y a 2 hommes d’une cinquantaine d’années, seuls, assis chacun a une table. Font-ils du tourisme sexuel?

Au port, notre bateau a du retard. Une philippine va se renseigner pour nous. Vraiment, comme les gens sont gentils ici….

on embarque vers 19h45. Sur le bateau, c’est le bordel le plus total. Le pont supérieur est rempli de dortoirs numérotés, hyper serres, ou on passe avec peine avec nos gros sacs. On a un peu de mal a trouver nos 2 “couchettes” car les numéros semblent repartis de manière un peu aléatoire….
quand on les trouve, un philippin est assis sur l’une d’elle et semble mécontent de notre arrivée. Mais nos sacs sont gros et prennent déjà toute une couchette, on n’a pas vraiment le choix…

on s’aperçoit avec consternation qu’il y a un karaoké sur le bateau. Mais pourquoi tant de haine? En plus le volume du micro doit être au maximum, dommage pour nous… et ça durera toute la traversée, soit plus de 3h.
On arrive enfin a Larena, le port principal de l’ile de Siquijor (a prononcer Siqui-hor) vers 1h du mat. On n’est pas très rassurés d’arriver à cette heure, mais c’est indépendant de notre volonté, étant donne qu’un seul bateau dessert l’ile, un jour sur 2. mais plusieurs tricycles attendent au port. On en choisit un qui a l’air honnête (sauf pour le prix qu’il nous demande mais bon, vu l’heure, ça ne nous choque pas plus que ça) et en plus il prend 3 locaux.

Direction Kiwi Dive Resort, un hôtel chaudement recommande par le guide. Ca fait un peu bizarre de débarquer a cette heure la dans un hôtel…. évidemment on les réveille, mais ils ont un bungalow de libre, face a la mer. De toute façon, on est tellement fatigués qu’on aurait pris n’importe quelle chambre… enfin dodo. Il est 2h…

Poster une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Allé en haut