Le réveil sonne à 4h30 et nous nous levons avec Olivier, péniblement. A 4h45, un employé de l’hôtel vient frapper à notre porte. Il y a un chauffeur de 4×4, qui nous attend devant l’hôtel ! Comment a t il été prévenu ?
Nous sommes ravis en tout cas de ne pas avoir à marcher à cette heure-là, dans le froid et la nuit, jusqu’à la gare routière !
On finit par comprendre que c’est la directrice de l’agence de voyage, par laquelle nous avons pris le tour dans le Salar de Uyuni, qui a contacté l’agence de transport possédant les 4×4 hier soir.
C’est vrai qu’on lui avait demandé des renseignements la veille. C’est gentil de sa part. Le 4×4 s’arrête devant son agence et prend d’autres passagers.
Normalement, les jeeps mettent 7 à 8 h pour rejoindre Tupiza alors que le trajet en bus dure 12 h. Nous voila donc tous entassés dans la jeep, tentant de nous réchauffer comme nous pouvons…
A 10 h, nous arrivons dans un petit village. Où sommes-nous ? A Tupiza ? Eh bien non, nous sommes à Atocha et il va falloir attendre ici 2 h avant de reprendre une autre jeep…
Evidemment, on ne nous avait pas dit qu’il y avait un changement et qu’on devrait poireauter 2 h à rien faire !
On fait connaissance d’une autre touriste qui attend comme nous, Fabienne, une compatriote d’Olivier. Elle voyage seule en Amérique du sud depuis plusieurs mois.
A 12 h, on s’entasse de nouveau mais cette fois-ci dans une camionnette. La route est abominable, il y a des bosses partout, des tournants à n’en plus finir et nous sommes secoués dans tous les sens.
Bien que les paysages soient magnifiques, je n’en profite pas du tout car j’ai rapidement le mal des transports et suis couchée sur Vincent pour essayer de ne pas vomir…
Tout le monde regarde « la gringo » malade… A un moment, je dois même faire arrêter le chauffeur pour sortir un instant. Il est furieux et au bout de 30 secondes, me dit de remonter dans la camionnette. Quel con !
Il voit bien que je suis malade mais visiblement, il s’en fout au plus haut point…
Décidément, on ne peut plus supporter les boliviens. La plupart sont très renfermés, pas accueillants, ne sourient jamais, ne répondent pas au bonjour et nous font bien sentir que nous ne sommes que des gringos.
En remontant dans la camionnette, une touriste argentine me donne des lingettes pour me rafraîchir le visage. Elle est adorable, pas comme tous ces boliviens !
1 h plus tard, la camionnette s’arrête 45 min pour le déjeuner. C’est incroyable ! Alors que le chauffeur ne voulait même pas s’arrêter 5 min tout à l’heure alors que j’étais malade, alors que pour son déjeuner, on peut bien prendre 45 min !
Heureusement, je vais beaucoup mieux pour la 2eme partie du trajet et je profite avec les autres des fabuleux paysages qui s’offrent à nous, alors que l’on approche de Tupiza les montagnes prennent une teinte rouge et sont parsemés d’énormes cactus. C’est grandiose ! On dirait un paysage de western.
Dès notre arrivée à Tupiza, nous sommes surpris par la chaleur. On enlève nos bonnets, nos manteaux, nos polaires et on se retrouve en tongs et en tee-shirts. En plus, nous avons un super hôtel avec même une piscine (la classe !) pour un prix modique. Est-ce le climat ? En tout cas, les boliviens ici nous semblent plus sympas et détendus. Les gens nous saluent dans la rue, spontanément, nous font des sourires….
Cela fait 3 semaines que cela n’était pas arrivé. Peut-être la proximité ou l’influence de l’Argentine…. on sent qu’on va se plaire ici !
L’après-midi, on réserve avec notre hôtel une excursion de 2 jours a cheval dans les environs, avec nuitée dans un village, et Olivier se joint à nous. Depuis le temps que je harcelais Vincent pour faire une balade à cheval ! Il était temps !
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