Petites emplettes au marché en prévision du trek : cigarettes selon les conseils de Ed, produit anti-moustiques, 2 paires de basket bon marché destinées à être « sacrifiées » sur l’île (on ne veut pas abîmer nos chaussures de marche avant l’Amérique du Sud, seule paire de chaussures fermées que nous ayons).
L’après-midi, on prend un bus pour le lac Maninjau et nous arrivons peu avant le magnifique coucher de soleil sur le lac, entouré de montagnes.
Le soir, au resto, un jeune indonésien nous aborde et nous demande ou nous logeons, puis si c’est nous qui étions d’abord allé à Muaro Beach, une autre guesthouse. C’est nous effectivement…
Pourquoi a-t-on changé d’avis ? je me lance tête baissée dans les explications : « la femme qui nous a accueilli n’était pas très sympa, ne parlait presque pas anglais, les bungalows étaient trop chers pour la qualité… ».
Pendant ce temps, Vincent me fait les gros yeux mais je met plusieurs minutes à m’en apercevoir et à m’arrêter de parler…
« euh, pourquoi voulez-vous savoir tout ça ? »
« eh bien, je suis le propriétaire et la femme que vous avez vue était ma mère… ».
Je ne sais plus où me mettre tellement j’ai honte. Quelle bourde ! J’essaie tant bien que mal de rattraper l’affaire : « en fait, les bungalows ne sont pas si mal. Eh puis, votre mère est gentille, c’est juste qu’elle ne parle pas du tout anglais… ».
Comme dit Vincent, ça m’apprendra à parler trop vite !