Arrivée à Lhassa

Tibet - 2 novembre 2005

Enfin notre périple nous mène a Lhassa, capitale dont le seul nom évoque tant de mystères… la ville est clairement divisée en 2. D’un côté la ville chinoise aux larges avenues, avec de gros buildings, des enseignes tapageuses, qui est bien entendu sans aucun intérêt.

De l’autre, la vieille ville tibétaine nommée Barkhor avec ses petites échoppes, ses restaurants traditionnels et les hordes de pelerins qui la traversent. Evidemment, sitôt arrivés a l’hôtel, on file en direction du Barkhor. Il s’agit en fait à l’origine d’un circuit de pèlerinage qui s’effectue dans le sens des aiguilles d’une montre, autour d’un temple appelé jokhang, un des sanctuaires les plus sacrés du Tibet.

D’ailleurs, on en vient naturellement à s’assoir devant, près des pèlerins qui prient en s’allongeant à plat ventre, tournés vers le temple.

Comme j’ai sorti mon guide pour lire quelque chose sur ce temple, un tibétain curieux s’arrête près de nous en marquant le plus vif intérêt a ma lecture et en répétant après moi les noms de personnages illustres dont il reconnait les noms. Puis, ayant terminé, il me demande mon guide. En fait, il le referme pour en voir la couverture. Quand il voit écrit en grosses lettres CHINE, son visage s’assombrit. Il me rend mon guide prestement et part l’air attristé. On se sent responsable Vincent et moi.

Plusieurs femmes s’arrêtent en voyant ma coiffure “à la mode” tibétaine, sourient et certaines viennent même me serrer la main ou me font signe que ma coiffure leur plait beaucoup. Tant mieux. J’ai presque l’impression que c’est un symbole de soutien aux tibétains. J’exhibe fièrement mes nattes devant des militaires chinois qui me regardent de travers.

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