C’est la mousson à Phnom Penh

5 juin 2006

Le matin, visite du musée national. Comme il y a beaucoup de sculptures de divinités hindoues, nous sommes fiers de nous apercevoir que 2 mois en Inde nous ont pas mal éclairci les idées (du moins dans les grandes lignes, il faut rester modeste avec l’hindouisme !).

Mais il est déjà temps de récupérer « la petite Virginie » à l’école comme on le lui dit en plaisantant, ainsi que Pierre pour aller déjeuner. Pierre n’est plus qu’à 2 mois de son déménagement au Chili, après 5 ans au Cambodge, et après avoir pas mal sillonné l’Asie avec sa petite famille. Quel changement !
il nous avoue que son métier lui permet d’assouvir sa passion des voyages. Comme on le comprend ! Il nous dit de passer le voir à Santiago du Chili quand nous y serons. Ca pourrait être sympa !

L’après-midi, visite du Vat Phnom, un temple situé sur une petite colline, au centre de Phnom Penh et abritant une statue de Mme Penh, la fondatrice de la ville. 
Puis on file au marche central se balader au milieu des poissons séchés ou vivants, des grenouilles, crevettes et fruits et légumes.
on achète 1 kg de mangoustan, un fruit délicieux avec de gros quartiers blancs et très sucré, que nous a fait connaître Virginie.

On récupère Virginie à 16h et pendant que Vincent part travailler sur Internet, on se rend toutes les 2 sur la lac du Vat Phnom pour aller faire un massage. 
C’est vraiment super… dehors, on entend la pluie qui se met à tomber. Des trombes d’eau ! on est mieux a l’intérieur !
Mais quand on veut sortir dehors, on n’y croit pas nos yeux ! la place est complètement noyée sous l’eau ! Les gens ont de l’eau jusqu’à mi-cuisse…

On attend une demi-heure au sec, mais la pluie tombe toujours autant et cela peut durer des heures me dit Virginie. On se décide donc à y aller en relevant pantalon et jupe comme on peut. 
Et nous voilà, pataugeant dans l’eau marron, manquant de trébucher régulièrement car on ne voit pas les trottoirs…

On éclate d’un rire nerveux et on décide de se prendre en photo pour marquer le coup. Malheureusement, dans la confusion, mon appareil photo tombe à l’eau… catastrophe ! 
on court jusqu’à l’école, ou un collègue de Virginie nous rejoint avec un tournevis et un séchoir, mais bon…

On rejoint Vincent pour lui apprendre la nouvelle. On est déprimé toute la soirée… voila bien un achat que l’on avait pas prévu !

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