Aujourd’hui, c’est notre jour. Le grand depart. Incroyable….Tant de mois à attendre… et ca y est, c’est aujourd’hui! On a du mal à réaliser, et pourtant!
Partant chacun separement du domicile de nos parents, on se retrouve a 6h a l’aeroport Paris Charles de Gaulle. Vincent est accompagné de ses 2 parents et moi, de mon père. La fatigue se lit sur nos traits, la tension sur le visage de nos parents. Rapides échanges des differents papiers. Premières photos avec nos sacs a dos….et il faut déja se séparer d’eux.
Sont-ils tristes? A quoi pensent-ils au moment où ils nous étreignent une dernière fois avant notre grand départ?
Beaucoup d’émotion, il est vrai, mais pas de larmes. Francine, la mère de Vincent nous étonne. Il me raconte qu’elle n’a pas fermé l’oeil de la nuit….
Epuisés mais heureux comme jamais, nous prenons notre 1er vol pour Londres par british Airways, qui durera une heure ( et pas 20 minutes, Vincent! Voyons, il y a une heure de decalage horaire!!! eh bien , on n’est pas sorti de l’auberge…)
La 1ère anecdote: on a failli rater cet avion!!! Au moment d’embarquer dans l’avion, un jeune homme de la securité, faisant probablement du zèle, nous demande quelle est notre destination. Londres en transit, puis Delhi où on transite de nouveau toute la nuit puis Kathmandou, répondons -nous en coeur.
Oui, dit-il, mais avez-vous un visa de transit pour Delhi?
Un quoi????
Mais oui, si vous restez à delhi toute la nuit….
???? ( consternation)
Bon, j’appelle pour me renseigner.
Et pendant que Monsieur appelait, tous les passagers avaient embarqué. et l’avion était prêt à décoller… et nous, prêt à le rater! on n’y croyait pas…Un Tour du Monde à Paris, c’est pas vraiment ce qu’on avait imaginé…
Finalement, une chef d’escale arrive et demande quel est le probleme.
-ils n’ont pas de visa de transit pour Delhi
-ils n’en n’ont probablement pas besoin. Et s’ils ne prennent pas leur avion maintenant, ils vont le rater car on ne peut le retarder plus longtemps. Ils verront ca avec notre bureau de londres (ca fait classe de dire ca… on se croirait dans une serie télé d’agents secrets….)
On court désesperement dans le couloir qui mène a l’avion, qu’on ne loupe pas, heureusement, mais c’est juste! Ouf!
On embarque a 10h dans le vol pour delhi. L’avion est top classe avec des petits ecrans télé dans le siege de devant. Eviemment au décollage, mon écran se casse la figure et degringole sur mes genoux. Malgre toute la bonne volonte de Vincent, il semble irréparable… vive la technologie!!!! Au déjeuner, un delicieux repas indien nous est servi. Moi qui m’attendait à de la bouffe anglaise dégueulasse!
Puis c’est le concert des bébés qui pleurent et Vincent me jette un regard désesperé et s’écrie: » je ne veux pas de bébés! »
Mais finalement il reussira à dormir quasiment tout le vol. quelle marmotte!
On arrive à 23h à Delhi. Sortis de l’avion, on essaie de se diriger tout de suite vers le « transit lounge » mais 2 agents de la securité nous en empechent en disant qu’il faut descendre les escalier et voir en bas…malgré toutes nos explications.
En bas des escaliers, des files interminables pour la douane… on ne comprend rien car on ne veut pas passer la douane vu qu’ on est en transit…on remonte les escaliers et on nous fait « gentiment » redescendre. Interloqués et sentant l’enervement monté, on se met dans la file d’attente. Quand c’est notre tour, on explique notre situation. On nous demande notre ticket. Mais de quoi? on montre nos 2 boarding pass, notre passeport, notre billet pour Kathmandou mais inlassablemnt ils nous demandent notre ticket (?). On est perdu.
L’agent de la douane va même jusqu’a ecrire sur notre billet le mot ticket. Mais si, on comprend tres bien, mais on a aucun autre papier a lui montrer. L’enervement continue de monter, aidé par la fatigue.
A la fin, exécedé, il nous dit de nous assoir la-bas, en désignant quelques fauteuils dans un coin et dit qu’on viendra nous voir, « tout à l’heure »… réponse bien évasive qui nous laisse peu satisfait mais a-t-on le choix? Au bout d’un moment, on voit 2 touristes s’assoir pres de nous. ils sont aussi en transit et semblent mécontents.
Finalement, 1 h plus tard, nous sommes les plus chanceux car les pemiers dont on s’occupe. Une jeune indiene, charmante, de british airways, nous fait rentrer dans la zone de transit.
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