Les collines de Guilin

Chine - 13 décembre 2005

On est réveillé tôt mais impossible de sortir de sous la couette. Il fait trop froid..

Dans la rue, un jeune chinois à bicyclette nous aborde. Il parle bien anglais et est très sympa. Décidément, on n’y comprend rien. On croyait que les chinois n’étaient pas sympas et depuis qu’on est dans cette ville, c’est tout le contraire.

Sûrement qu’il veut quelque chose. Mais non, en fait. On voulait commencer par la visite d’un parc, mais il nous indique un pic à faire selon lui en priorité, alors qu’on avait prévu de le faire en fin de journée. On suit son conseil et il nous accompagne car il habite près de la-bas. Il nous laisse à l’entrée et nous propose de boire un thé plus tard avec lui. On fixe le RDV à 17h30 à notre hôtel.

Le pic s’appelle Duxiu Feng ou pic de l’élégance. Près de lui s’élève l’ancienne résidence princière (Wang Cheng), en fait détruite plusieurs fois et donc plus très ancienne, servant actuellement de musée (nul, tout en chinois…).

La vue du haut du pic est sympa mais pas exceptionnelle. On est déçu.

On se dirige ensuite vers le Diecai Shan ou colline du brocart plissé, ou on pique-nique. Pendant l’ascension, on traverse la grotte Ventée, tunnel naturel rejoignant l’autre versant de la colline et dont les parois sont taillées de stèles et de reliefs bouddhiques dont le poème suivant: « on sort d’ici comme on sort d’un rêve ». Voila qui est joliment dit!

La vue sur Guilin et ses reliefs karstiques est magnifique. On adore.

On rejoint ensuite la colline de Fubo, ainsi baptisée a la mémoire d’un général surnomme « le dompteur des flots » (fubo) pour avoir vaincu une rébellion au Vietnam avec une flotte de 2000 jonques. La colline est traversée par la grotte de la perle restituée dont les parois sont sculptées de reliefs bouddhiques. On dit que jadis, un dragon égayait ses vieux jours en jouant avec une perle d’un éclat si pur qu’elle illuminait tout l’antre. Un pêcheur, intrigué par la lumière, osa y pénétrer, s’empara de la merveille, mais, pris de remords, la restitua. D’ou le nom…

Du sommet de la colline, le panorama est également superbe et on a en prime le coucher du soleil…

De retour à l’hôtel, on retrouve le jeune chinois. Vincent est sur la défensive. Est-il prudent de suivre ce jeune homme que l’on ne connait pas? D’un autre côté, ça peut-être une expérience intéressante. Il nous emmène chez un de ses amis qui tient une boutique de thé. Celui-ci, bien que jeune (30 ans environ) a perdu une bonne partie de ses cheveux et a laisse poussé les autres jusqu’aux épaules. On le croirait sort d’un film de cape et d’épée chinois!

La cérémonie du thé est très intéressante et très rituelle. On déguste 3 thés successivement dans de petites coupelles. On nous explique qu’il faut « aspirer » le thé, comme pour le vin remarque Vincent! On est enchanté. On achete 100g d’un thé qu’on a trouve excellent pour notre consommation personnelle car il y a des théières électriques dans presque toutes les chambres d’hôtel.

Poster une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Allé en haut