Le marché de Pisac

10 septembre 2006

Aujourd’hui, c’est le jour du fameux grand marché de Pisac comme tous les dimanche. Les touristes s’y ruent, comme en témoigne la queue pour prendre le bus !
D’un côté, il y a les marchands de produits quotidiens, partie qui nous apparaîtra rapidement comme la partie la plus intéressante, de l’autre il y a les vendeurs d’artisanat pour touristes qui pratiquent des prix nous semblant élevés.

Le marchandage est difficile et on comprend rapidement pourquoi : pas mal de touristes paient le prix demandé comptant sans même essayer de le discuter ! Forcément, ils nous cassent le coup !
Apres plusieurs tentatives de marchandages ratées, ça commence à nous énerver pas mal et nous retournons du côté du marché plus authentique.

 D’ailleurs, ça tombe bien, il est midi, nous avons fait et il y a pas mal de petites gargottes aux odeurs alléchantes. On a une assiette très copieuse et délicieuse pour 3 fois rien. Le tout accompagné d’un délicieux jus d’orange pressé !
Vincent est tombé en admiration devant la machine à éplucher les oranges, très ingénieuse et on demande même le prix à la vendeuse, surprise mais amusée de notre requête.

On se prépare à repartir faire un tour au marché quand on tombe nez à nez avec Christophe et Dorothée, fraîchement revenu du Machu Picchu. Ca fait super plaisir de les voir !
On leur conseille de manger dans « notre » petite gargotte et on se fixe RDV pour un peu plus tard pour aller visiter les ruines de Pisac.
Intense marchandage pour acheter une paire de boucles d’oreilles en argent et un sucrier. C’est tout ce qu’on s’offrira dans ce marché où l’on pensait faire une razzia.

Nous retrouvons Christophe et Dorothée comme prévu et discutons fermement le prix avec un taxi pour nous déposer tout en haut des ruines. Nous n’avons pas trouvé les minibus qui circulent les jours de marché pour les ruines. 
Heureusement que nous sommes à 4 pour partager les frais du taxi !

Le site consiste en une citadelle inca, juchée sur un plateau avec autour des gorges profondes. Il surplombe le village de Pisac sur lequel nous avons une jolie vue.
Il y a aussi de belles cultures en terrasse qui forment de grandes courbes gracieuses sur les flancs de la montagne. On fait une petite pause « goûter » avec une délicieuse mangue au sommet des ruines avant d’entreprendre notre descente sur Pisac.

Un escalier part des ruines mais nous devons demander notre chemin à plusieurs reprises au niveau de quelques embranchements. Un jeune bolivien nous accompagne et nous montre la direction. Nous craignons qu’il nous demande de l’argent en bas mais il n’en fait rien à notre grande surprise…
La lumière de fin d’après-midi est superbe sur la vallée et nous arrivons à Pisac juste lorsque le soleil se couche. Les vendeurs du marché sont en train de remballer leurs étalages.

Nous quittons Dorothée et Christophe qui retournent sur Urubamba tandis que nous voulons prendre un bus de retour sur Cuzco. Beaucoup de monde attend aussi ce bus et lorsqu’il arrive déjà bondé, c’est la cohue. Impossible d’y monter.
Tant pis, nous attendons le prochain. Mais lorsqu’il arrive, c’est le même scénario. Les gens se précipitent, se poussent pour s’agglutiner dans le bus.

Au 3ème bus, c’est carrément le contrôleur du bus qui fait barrage pour nous empêcher de monter, tandis qu’il laisse passer les péruviens. C’est la 1ère fois que cela nous arrive, nous sommes furieux de ce comportement.
Bien sur, pour eux, en tant que touristes, nous avons plus d’argent et pouvons prendre un taxi alors comme il n’y a pas beaucoup de places dans le bus, ils favorisent les locaux.

Derrière nous, un touriste qui attend aussi nous aborde et nous propose de partager un taxi. Il est déjà venu dimanche dernier au marché de Pisac et a attendu plus de 2 heures avant de réussir  à monter dans un bus !
On finit par se grouper à plusieurs touristes pour partager un taxi de retour pour Cuzco.

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