Premier jour à Benares

2 avril 2006

Nous arrivons à 6h du matin à Benares, dont le nom actuel est Varanasi. Nous sommes pris d’assaut par les touk touk. Ils marchent tous à la commission donc quelque soit l’hôtel où l’on aille, ils se pointent et prennent une commission sur notre dos…

Finalement, on trouve une guesthouse sympathique et sur le Gange. Apres un petit déjeuner sur le toit en terrasse, dodo…

L’après-midi, balade tranquille sur les ghats, ces immenses escaliers qui descendent vers le Gange. Il y a assez peu de monde en début d’après-midi car il fait très chaud, et il n’y a pas beaucoup d’ombre, mais à 17h, la vie y reprend très animée.
Il y a évidemment quantité de saddhus, ces ascètes qui ont fait voeu de pauvreté et mendient pour leur subsistance, déambulent avec un trident, représentant Shiva.

Il y a beaucoup de pèlerins venus de toute l’Inde car Benares est la 1ère ville sainte de l’Inde. On dit que mourir à Varanasi fait sortir du cycle des réincarnations, ce qui explique le nombre de personnes âgées.

Et puis, il y a toute la vie quotidienne à l’indienne: les barbiers-coiffeurs, vrais ou faux masseurs, les vendeurs de chai, les vendeurs de fleurs servant aux offrandes, les enfants aux pieds nus vendeurs de cartes postales, à l’affut du touriste….
Sans oublier bien évidemment les vaches sacrées, qui se promènent a leur guise, toisant de haut tout ce petit monde qui s’agite sous leurs yeux!

Au coucher du soleil, nous sommes à Dasawamedh Ghat, le ghat principal, quand une cérémonie va commencer. Sous de petits parasols parsemés d’ampoules qui clignotent, une dizaine d’officiants prennent place.
La musique et les chants débutent, repris en choeur par les centaines d’indiens présents. Tout cela nous semble bien mystérieux! les officiants soulèvent de droite a gauche, et de haut en bas de l’encens, puis un objet en metal parsemé de bougies.

Pendant ce temps, des femmes actionnent de petites cloches qu’elles feront sonner pendant toute la cérémonie. Là c’est franchement mystique! en repartant, nous croisons par hasard Reynald qui a retrouvé avec joie sa suissesse.

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